Carton plein

La définition du football est assez simple: un ballon, deux équipes de 11 joueurs, un terrain, deux cages…vous mettez tout ceci dans un stade, vous agitez et cela donne un cocktail un peu frappé mais bien sympa.

Sauf que là, il va falloir ajouter quelques détails à nos explications. Dans notre définition on a oublié un acteur majeur qui prend de plus en plus de place dans le jeu. L’arbitre (au sens large du terme) qui sur les derniers week-end transforment nos journées de Ligue 1 et de Ligue 2 en distribution gratuite de biscottes et autres galettes bien indigestes.

Alors on va dire qu’on nous voit venir avec nos gros sabots, que souvent ici nous avons dénoncé l’inconséquence du (de la, je ne sais plus) VAR et des incohérences dans les décisions arbitrales d’un week-end à l’autre. Alors mettons les choses au clair, nous n’avons rien contre les arbitres, il faut un directeur du jeu et il doit être respecté. Ce qui nous agace cependant fortement, ce sont les décisions injustes, erronées qui faussent les matches. Car le fond du problème est là, l’erreur est humaine et l’objectif du VAR est de pallier à cela, très bien, mais utilisons le pour chaque situation et ouvrons les yeux car si toute action peut être sujette à carton on a quand même le sentiment que l’arbitrage (depuis le début de la saison) cartonne à charge.

En Ligue 2 le match Saint-Étienne Le Havre est significatif tout comme les sanctions qui ont suivi pour les stéphanois (1 match de suspension pour deux joueurs expulsés, il ne devait pas y avoir grand chose mais le mal était fait). À notre humble avis, l’arbitrage ne se fera pas respecter en fronçant les sourcils et en sortant les rouges.

Un meneur de jeu, pour revenir à notre définition du début, est un acteur majeur, mais le respect ne s’obtient pas dans la crainte ou l’écrasement. Surtout si les décisions suscitent un sentiment d’injustice bien trop souvent légitime. S’il vous plait, oubliez de faire « le carton plein ». Prenez le temps. Échangez, communiquez, la pédagogie à des vertus. Demandez à messieurs Vautrot et Collina, sévères mais juste.

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