Avec la Ligue des Nations qui a (presque) tiré sa révérence, un petit parfum de coupe du monde commence à envahir l’atmosphère, par le biais des médias.
La compétition mondiale qui va clore l’année n’est pourtant pas totalement un cadeau car après les doutes et les critiques suscités par les derniers jeux olympiques d’hiver (ceux de Pékin) où la neige était absente, l’ambiance est clairement aux interrogations.
Petit tour d’horizon, le choix qatari il y a environ douze ans pour accueillir la coupe du monde pose aujourd’hui de nombreuses questions (en pleine crise climatique) et d’indignations. Disons le tout de suite, elles sont plus que légitimes. Alors que le climat souffre on va organiser une compétition mondiale dans des stades climatisés. Cherchez l’erreur! On aurait voulu choisir le pire moment on aurait pas pu faire mieux.
À cela s’ajoute les 6400 (et surement plus) morts lors de la construction des stades. Auront-ils droit à une minute de silence pour leur « sacrifice »? Mais aussi un gouvernement qatari avec des positions fermes et plus que discutables: place de la femme dans la société, homophobie. Si on rajoute la corruption d’argent, cela nous fait un cocktail déjà explosif.
Alors forcément nombre de sportifs (à la retraite), de politiques, d’artistes et j’en passe s’expriment, s’indignent et appellent au boycott. Évidemment ils ont raison, mais n’est-ce pas un peu tard? Le vote était il y a douze ans, où étaient-ils? Cette coupe du monde et son attribution comme celle de nombreux évènement mondiaux désormais (JO de Pékn, JO de Sotchi, ou encore les JO d’hiver d’Asie de 2029 en Arabie Saoudite) sont honteuses mais que fait-on?
On demande aux joueurs actuels de se positionner, de sacrifier des années d’entrainements, aux spectateurs de ne pas regarder, mais cela arrêtera-t-il le système en place? Est-ce une surprise de retrouver les pays autoritaires en tant qu’organisateurs de grandes compétitions mondiales? La corruption a toujours eu lieu dans ces instances, s’en alarmer aujourd’hui est nécessaire mais est-ce suffisant? Ne faut-il pas enfin agir là où tout commence: la FIFA, le CIO et arrêter de s’offusquer après coup? Tout ceci n’est qu’une farce et encore une hypocrisie.
Alors que faire? Y a-t-il une bonne formule? Personne ne peux le savoir. Nous pouvons pour sur constater l’absurdité d’un monde qui ne tourne pas rond et qui semble de plus en plus marcher sur la tête.
Dans ce flots de désarrois, le poids qu’on donne aux joueurs est peut-être au-delà de leur rôle: comment choisir entre réaliser un rêve de gosse (avec des années d’acharnements et d’efforts derrière) et prendre position pour ce qui nous parait juste? En attendant cet évènement qu’on ne sait plus comment qualifier, profitons de la Ligue 1, du spectacle qui nous est offert depuis 9 journées déjà. Cap sur la dixième journée de Ligue 1.