Alors que la 26ème journée commence ce soir, les têtes ne sont pas tournées vers le football. En effet, au vu de ce qu’il s’est passé hier, le football parait bien futile, le sport lui-même dérisoire. Il n’y aura pas de rencontre en Ukraine et l’angoisse des joueurs brésiliens de Kiev nous ramène à une réalité très concrète, réalité d’où nous tire (parfois de manière illusoire) le sport. Pour les clubs de notre Ligue 1 les choses sont simples. La route jusqu’à la fin de saison est encore longue et tous les rêves sont encore possible: épopée européenne, remontée au classement, maintien, qualification en coupe d’Europe…Il ne reste plus qu’aux acteurs de tout mettre en œuvre pour que leurs rêves se réalisent.
Ce week-end certaines affiches apparaissent équilibrées et alléchantes, pour l’Europe: Montpellier-Rennes, Strasbourg-Nice, Lyon-Lille; pour le maintien: Clermont-Bordeaux. D’autres matchs apparaissent plus déséquilibrées et à sens unique: P.S.G.-A.S.S.E., Monaco-Reims, Metz-Nantes ou encore Troyes-Marseille.
Mais voilà, ces dernières semaines ont prouvé le côté imprévisible des résultats, de nombreuses équipes favorites déjouent, ont du mal à tenir leur rang et à être régulières tandis que des équipes plus « faibles » ou à l’agonie arrachent des résultats inattendus.
Nous sommes vendredi soir, c’est le moment de se projeter sur les rencontres du week-end mais en ce 25 février 2022, que diront les supporters de Lviv ou de Kiev? Il est difficile de rêver et de penser foot depuis un couloir d’une station de métro bombardée. Pas de chants juste des cris et des pleurs. Quelques soient les couleurs de nos clubs favoris, ce week-end au moins nos couleurs seront jaune et bleu.
#Pray for Ukraine