Saison 2023-24, Barrage 3ème vs vainqueur 4ème-5ème Signe Indien ASSE 2-0 RAF
L’ampleur de la tâche à accomplir par nos verts donne le vertige. En tout premier lieu, il faut vaincre le signe indien. En 90 ans les verts n’ont jamais gagné un match de barrage. Ensuite, il faut battre Rodez, ce que nous n’avons jamais su faire, y compris il y a deux semaines à domicile. C’était pourtant déjà une de nos premières et nombreuses balle de match sur cette fin de championnat. Également arrêter de regarder le bout de ses crampons et relever la tête après ces trois dernières journées cata. Le moral est bas mais il faudra faire avec et gagner. Si cela devait être le cas (et ce serait au vu de tout ce que l’on vient d’évoquer déjà un exploit) il restera à affronter la « cancre » de Ligue 1 et son attaquant lyonnais Mikautadze. Le programme (espérons le) s’annonce riche et complet, la moindre des choses pour un groupe de garçons qui aiment faire compliqué.
On le sait maintenant, les verts seront le représentant de Ligue 2 face au barragiste de Ligue 1. ODL à pousser les maux et trouver les bons mots. Dans un Chaudron qui nous rappelle sans cesse que Sainté n’est vraiment pas un club à part, les verts ont battu Rodez et son gardien Jaouen (quelle révélation celui-là!). Dans un Chaudron magique les verts ont montré qu’ils voulaient et en avaient plus que leur adversaire. Bravo aux rhuténois car il aura fallu attendre la 64′ pour retrouver le duo Chambost-Cardona pour délivrer les verts. Mbuku, dans le temps additionnel, permet aux supporters de réaliser que pour la première fois l’ASSE va gagner un match en barrage. Jaouen est un scré phénomène et il a tenu son équipe avant de céder face à notre duo du mercato, là encre tout un symbole. Les verts sont en finale (aller-retour) de barrage face à Metz. On l’a vu avec Rodez, la récupération sera importante, mais il y a peu-être la place.
Saison 2023-24, Barrage aller L1-L2 Juste un pas ASSE 2-1 FCM
Au mois de février, au sortir de la défaite à Dunkerque, ODL et son staff ont dès le lendemain du match mis les joueurs face à leurs responsabilités. De cette défaite un groupe est né. De cet échec une épopée (n’oublions pas nos séries quand même) s’est lancée. Sur la fin de saison nous avons cru que les poteaux carrés resteraient à jamais notre malédiction. Et puis la semaine dernière les verts ont gagné, écarté Rodez pour s’offrir le droit de rêver, nous offrir le droit de rêver. il y a maintenant deux ans de purgatoire à effacé face à Metz et à Mikautadze.
Alors au moment où ce match s’est lancé on a senti nos verts fébriles, hésitants. Le poteau de l’attaquant lyonnais de Metz ne nous a pas rassuré. Puis les verts ont joué comme ils savent le faire car Metz n’a pas vraiment brillé. C’est alors que Sissoko donne l’avantage aux verts. À ce moment nous nous sommes rappelé pourquoi ce club nous faisait tant vibrer. Toutes ces émotions et l’idée que peut-être nous allions enfin nous en tirer nous réjouissaient. Et puis Metz nous a infligé une piqûre de rappel, comme pour nous dire que rien n’est jamais fini tant que ce n’est pas la fin : but de Traoré de la tête sur corner. Sur cette saison nous avons douté mais pourtant au fur et à mesure de la rencontre, on a sentit que Metz était à notre porté. Bien meilleur que les messins les verts prennent le jeu à leur compte, même si l’occasion de Camara rase les montants. L’inévitable Cardona finit par marquer, bien aidé par une malheureuse sortie d’Oukidja : deux à un pour les verts! Les verts peuvent y croire même si rien n’est encore joué. Ils ont fait un pas pour la montée. On aurait tous signé en février.
Saison 2023-24, Barrage retour L1-L2 Vert le paradis FCM 2-2 ASSE
Cette saison les verts auront eu le sens du spectacle et des symboles. Depuis le match de Rodez ODL et son staff martèle aux joueurs qu’ils allaient le faire. Ses choix (laisser Briançon pour les barrages), son enthousiasme et son calme auront porté les verts sur cette fin de saison. Cette montée est sa victoire, celle du peuple vert et de ce groupe de joueurs un peu fêlés. À Sainté il y a eu l’épopée 76 (Curko, Larqué, Rocheteau), Platini (81 dernier titre en Ligue 1), puis 2013 (Ruffier, Aubam, Brandao, Galtier). Ce groupe de joueur qui vient de réussir l’exploit de monter au bout du bout (117′ de la prolongation du match de barreg retour à Metz) est du même bois que cela. Ils sont peut-être même plus qu’eux de l’esprit stéphanois. Que ce soit en 76, 81 ou 2013, l’ASSE avait de très bons joueurs. Sans keur faire injure ceux de cette saison ne sont pas les mêmes champions, moins faciles, moins techniques, moins stars, moins internationaux, ils n’en sont pas moins fantastiques, dans l’esprit des vert. Pour nous, ils s’inscrivent tous dans la légende verte. Nous ne disons pas cela parce que cette saison longue et folle se termine par une montée. Non! Nous le disons parce que nombre d’entre eux ne seront plus au club l’an prochain. Tous se sont dépouillés tout en sachant qu’avec la vente du club (nécessaire et obligatoire) leur avenir ne s’écrira pas en Ligue l’an prochain : Chambost, Pétrot (les enfants du club), Cardona, Mbuku (les prêtés du mercato), Bouchouari, Bentayag, Sissoko, voire Brianço, et quelques autres ne seront peut-être plus avec nous fin août. Cette histoire était belle, mais elle était unique et il est parfois difficile de laisser son cas personnel de côté. Vous n’avez pas triché, vous avez tout donné, alors chapeau bas. Après vingt minutes vous étiez KO, menés deux à zéro, éliminés, renvoyés en Ligue 2. Alors quel scénario de voir l’un des natifs du club (Pétrot) permettre aux verts d’espérer s’accrocher. Que dire des mots de Dall’Oglio à la fin des 90 minutes et à la mi-temps de la prolongation. Que dire de son choix de faire rentrer Wadji même pas échauffé, lui le blessé de l’année qui va sortir du banc pour marquer alors qu’il ne devait pas jouer. Sur la fin nous avons vraiment pensé que tout allait se jouer aux penaltys (encore…). Et puis Wadji a surgit sur un service de Mbuku. Sainté retrouvera l’élite, porté par un nouveau et nécessaire projet canadien. Ce n’est que du sport, ce n’est que du football mais beaucoup de gens ont pleuré dimanche en cette fin de soirée, y compris un héros de cette remontée Goatier Larsonneur, blessé lui aussi, sur une jambe, encore une fois décisif en prolongation (97′ quelle manchette!!). Les joueurs l’ont fait, ODL les a porté et le peuple vert y a cru. Quoiqu’il arrive par la suite cette saison restera magique et unique par sa dramaturgie et sa symbolique. Lorsque nous avons lancé Gorukipa cette saison et surtout au vu du démarrage laborieux de l’équipe, nous nous sommes souvent dit que nous ne leur portions pas chance. Nous n’avons jamais pu ou voulu arrêter car être supporter n’est pas un choix. C’est une passion. Elle nous rend souvent malade et en colère mais aussi tellement fier. Alors simplement merci pour cette saison, merci pour toutes ces sensations et merci pour le Chaudron. N’oubliez jamais d’où vous venez, n’oubliez jamais nos valeurs. Ce sont celles qui vous portent et vous font gagner. Merci encore pour cette saison. ALLEZ LES VERTS!!!