La coupe du monde au Qatar vient de s’achever. Chez Gorukipa nous avions fait le choix de vivre cette coupe du monde de manière intimiste, entre nous en famille. Chacun son style, chacun son « boycott ».
Si l’on ne parle que de sport, cette compétition fut enthousiasmante et fantastique. Comme à chaque fois, mais sans doute encore plus, ces 3 semaines de football ont écrit la légende de ce sport entre records, émotions et larmes. Notre équipe de France a brillé, elle est allée défendre son titre jusqu’au bout et elle n’a pas pas gagnée. Quoique…peut-être que certains sujets de philo, en juin prochain, devraient s’inspirer de cette compétition. Peut-on se priver de l’essentiel? La victoire est-elle nécessaire au bonheur? Perdre la tête haute n’est-ce pas parfois la plus belle des victoires?
Cette équipe amputée par les coups durs, les blessures et les maladies s’est relevé à chaque fois. Cette équipe bancale est devenue plus que parfaite. Son histoire à travers toutes ses petites histoires permet aux gens de s’identifier aux soldats bleus. Ces imperfections, leurs difficultés et leur abnégation ont crée et provoqué empathie et le soutien populaire, jusqu’à la fin et sans doute, plus encore au final.
Le scénario incroyable de cette finale, en fait surement et sans doute la plus belle, la plus dramatique de toute. Bien sur l’Argentine a gagné. Bien sur ils ont la troisième étoile et pourtant…Pourtant ces gamins sortis du banc, pour aider leurs ainés brillants jusque là mais sans doute épuisés, nous ont rendu fiers. Fiers dans ces dernières minutes où ils ont relevé la tête, fiers de voir ces joueurs qui jusqu’au bout de la nuit se sont relevés encore et encore pour atteindre leur rêve. Tout cela dans l’esprit du « French flair » que par définition seul les français savent écrire, cet état d’esprit et ce jeu qui nous portent au delà du raisonnable. ce sentiment que, pour un temps, notre football, notre équipe et nous tous, nous sommes invincibles, insubmersibles, injouables.
Le résultat final est terrible après avoir tout donné, tant donné. Est-ce que l’Argentine mérite? Est-ce que l’Argentine fait un beau vainqueur? On s’en moque car aujourd’hui, plus qu’il y a bien longtemps, nous sommes fiers de porter haut les couleurs de notre équipe. Au moment de quitter cette coupe du monde, beaucoup d’images se bousculent, lesquelles garder. Juste un souvenir, celui de deux français, deux soldats bleus: Kolo Muani et Fofana, qui protège Mbappé des déstabilisations argentines au moment de tirer le pénalty du 3-3. Tout y est. Cette solidarité, cette abnégation et le partage de ces émotions nous amène à une seule conclusion: merci à vous.