L’arbitrage est un sujet qui, dans le football, mais plus particulièrement dans le sport, conduit souvent à des débats houleux du fait d’interprétations diverses. Ça a toujours été ainsi et ça le restera. Cependant, même si les arbitres sont des humains et qu’ils peuvent faire des erreurs, il y a des polémiques et des faits qui ne peuvent pas être passés sous silence.
Cela est d’autant plus vrai en ce qui concerne les penaltys et les mains dans la surface. Aujourd’hui, l’arbitrage semble prendre une tendance qui va à l’encontre de l’esprit du jeu. Nous avons eu ce week-end en Ligue 1 trois exemples de main dans la surface sifflée alors que ce n’était pas le jeu.
Le premier cas a lieu lors du match entre le Stade Rennais et l’Olympique de Marseille. En première mi-temps, l’arbitre de la rencontre est appelé par la VAR pour une possible main dans la surface de Murillo. Cette décision de la VAR est absolument incompréhensible au vu de la situation. Suite à un duel aérien disputé, le ballon retombe sur la main du Marseillais qui ne peut en aucun cas empêcher le ballon de lui toucher la main, d’autant plus que le pied d’Hateboer empêche la main d’être collée au corps.
La seconde décision injustifiée est aussi prise lors de ce Rennes Marseille. En seconde période, suite à un coup franc de Hoejberg, Grønbæk touche le ballon de la main se protégeant le visage. L’arbitre siffle penalty, alors que la main du danois est devant son corps, ce qui n’entraîne pas un agrandissement de la surface corporelle. Toutefois, la VAR va venir contredire la décision de l’arbitre, ce qui sauve quelque peu les meubles.
La dernière action dont l’arbitrage va à l’encontre du jeu a lieu lors de PSG-ASSE, lorsque l’arbitre de la rencontre est ici aussi appelé par la VAR, pour une main de Léo Pétrot. Sur un centre en retrait d’Hakimi, Pétrot touche le ballon de la main. Certes celle-ci est décollée du corps, mais au vu de sa course, sa position est naturelle, ne relevant donc pas d’une infraction. De plus, si nous prenons un peu de recul, nous pouvons voir qu’aucun Parisien n’est en capacité immédiate de disputer ce ballon, puisque seuls des joueurs stéphanois se trouvent sur la trajectoire.
Nous ne pouvons, aujourd’hui, hélas, que déplorer la primauté donnée à l’attaque lors de la prise de décision, allant très souvent à l’encontre du jeu. En forçant quelque peu le trait, un joueur habile qui tire dans la main d’un défenseur pourrait, aujourd’hui, obtenir un penalty en sa faveur. Le problème, c’est que ce constat ne concerne pas que les mains dans la surface, mais bien tous les penaltys qui peuvent être accordés. Lors de la prise de décision, le jeu n’entre que trop peu en compte. Combien de penaltys ont été sifflés suite à un contact où le joueur ne peut pas disputer le ballon (centre trop haut, ballon qui sort en touche). L’arbitrage semble aujourd’hui prendre une voie qui va à l’encontre de l’esprit du jeu, ce qui détruit en partie la beauté de ce sport.