Le Real Madrid se targue d’être le plus grand club du monde avec ses quinze victoires en Ligue des Champions. Pourtant, hier soir, pour la cérémonie du ballon d’or, ils ont prouvé le contraire. Le club espagnol a fait un caprice, comme le ferait un enfant pourri gâté. Ils ont prouvé à tous qu’ils ne sont peut-être pas les plus grands.
Hier dans l’après-midi, nous apprenions qu’il n’y aurait pas délégation officielle du Real Madrid, puisqu’ils pensaient que ni Vinicius, ni Carvajal ne seraient titré. Mécontents de la non-réponse du rédacteur en chef de France Football à leurs sollicitations, ils ont pris cela comme une réponse. Florentino Perez s’est exprimé affirmant que « le Real n’allait pas là où il n’était pas respecté ». Or hier, ce sont eux qui n’ont respecté personne. Ils n’ont même pas respecté les lois du sport.
De plus, ce n’est pas comme si le Real n’avait pas été honoré hier soir : meilleure équipe masculine, meilleur entraineur (Ancelotti), trophée Gerd Müller (Mbappé à égalité avec Kane). À cela, s’ajoute le fait qu’Andriy Lunin était en lice pour le trophée Yachine, et que cinq joueurs madrilènes étaient dans le top dix (Kroos, Mbappé, Carvajal, Bellingham, Vinicius). Des statistiques digne d’un grand, mais l’attitude du club est décevante.
Même lorsqu’on s’appelle la maison blanche, que l’on domine le foot européen et que l’on est une institution connue et reconnue, le respect se mérite. Ce club et ses joueurs doivent être des exemples. La frustration peut se comprendre mais Rodri n’a rien volé à personne. Lorsqu’on est le plus grand, on le prouve sur le terrain. Nous attendons donc la réponse prochaine sur le « carré vert ».